Le Panda Roux « la douceur »

On associe trop souvent la force à la puissance. Et la douceur à une chose molle, mièvre, ou plus généreusement délicate comme une caresse. La douceur est une vertu souvent oubliée, voire méprisée par notre société élitiste où règnent souvent la performance et la compétition.

Or, la douceur a un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses ; elle est une puissance.

C’est quoi « être doux ? »
Cela commence par être doux avec soi-même ; je ne peux être doux avec les autres que si je le suis d’abord avec moi. Être doux, c’est arriver à être compréhensif envers soi. Admettre sa vulnérabilité. S’accompagner dans ce qu’on veut être.

Quand cette douceur vis-à-vis de moi est ancrée, elle me donne une confiance qui me permet plus facilement d’accepter l’autre. Et quand la douceur est mise en commun, elle devient une force prodigieuse car elle a un pouvoir de transformation.

« Il y a une admirable énergie dans l’obstination de la douceur » disait Platon.

Dans les relations humaines, la douceur est de beaucoup plus puissante que la rudesse. Devant une situation difficile ou face à une personne furieuse, troublée ou profondément peinée, la douceur réussira parce qu’elle a plus de chances de susciter une réaction qui fraiera la voie à la solution.

Vive les doux, les hypersensibles et toutes personnes qui s’occupent des autres et qui possèdent une conscience collective. Là commence le changement.

Cette affiche Panda Roux fait partie de la collection « LES ANIMOTS », à découvrir ici.